Nous sommes membres fondateurs de l’ISSF, une organisation à but non lucratif composée par les principales industries thonières du monde, la communauté scientifique et le WWF.
Son objectif est de faire de la pêche du thon une activité durable sur le long terme, en garantissant la santé des stocks, en réduisant les prises accessoires et en favorisant la santé de l’écosystème marin.

Nous sommes membres fondateurs de l’ International Seafood Sustainability Foundation (ISSF) – une organisation à but non lucratif fondée en 2009 et composée des principales industries thonières du monde, de la communauté scientifique et du WWF. Les entreprises membres de l’ISSF assurent environ 75% de la production mondiale de thon en conserve, ce qui prouve la force et le leadership de cette organisation dans le secteur.

Nous partageons avec l’ISSF une approche scientifique et globale, dans le respect des résultats des travaux de recherche les plus récents sur l’état des ressources et nous adoptons, dans cet esprit, les résolutions et mesures nécessaires.

Selon le dernier rapport de l’ISSF sur l’état des stocks, 87,6 % des prises commerciales totales de thon dans le monde proviennent de stocks sains.

L’une des principales activités de l’ISSF est d’adopter des mesures de conservation destinées à améliorer la gestion de l’industrie thonière mondiale, dans le but ultime d’aider toutes les pêcheries à atteindre les normes de durabilité établies par la certification environnementale Marine Stewardship Council – MSC, une organisation internationale indépendante à but non lucratif dont la mission est de sauvegarder les ressources marines et de soutenir la gestion durable de la pêche . À cette fin, le MSC a établi des standards de durabilité des pêcheries qui lui permettent de déterminer si une pêcherie est bien gérée et si elle est durable.

Cette certification évalue trois principes clés:

SANTÉ DES STOCKS

L’activité d’extraction doit être telle qu’elle assure la perpétuité de l’approvisionnement de l’océan en poissons pour garantir le maintien de la santé des populations et de leur reproduction, et donc pour assurer une pêche indéfiniment durable.

IMPACT ENVIRONNEMENTAL

L’activité de pêche doit être soigneusement gérée afin de minimiser son impact sur l’écosystème marin et de garantir les meilleures pratiques de pêche.

GESTION EFFICACE DES ORP

La pêche doit être gérée de manière responsable et transparente par les Organisations Régionales de Pêche (ORP), elle doit par ailleurs être capable de s’adapter à l’évolution des conditions environnementales, dans le respect des orientations établies par les législations nationales et internationales en vigueur.

MESURES DE CONSERVATION ISSF

En tant que membres de l’ISSF, nous nous plions aux 30 Mesures de conservation destinées à améliorer la santé des pêcheries de thon sur le long terme. Nous nous soumettons à des audits annuels effectués par MRAG-Americas, une société privée de conseil et d’audit pour les activités visant à la conservation des écosystèmes marins. Ces Mesures de conservation sont regroupées en 8 domaines:

LES MESURES DE CONSERVATION LES PLUS IMPORTANTES PROMUES PAR L’ISSF

MRAG évalue chaque année la conformité des Mesures de conservation requises par l’ISSF. Depuis 2017, ISABEL est classée en « Conformité Totale » pour 100% des Mesures de Conservation.

  1. Interdire l’achat de thon provenant de navires inscrits sur la liste de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (IUU pour son sigle en anglais – Illegal, Unreported and Unregulated) de l’Union européenne ou des Organisations régionales de pêche (ORP). Les ORP sont des organisations formées par les gouvernements ayant des intérêts de pêche dans une zone donnée, et qui ont pour but de promouvoir la conservation et la gestion des stocks de thon dans chaque océan. La pêche illégale, non déclarée et non réglementée reste l’une des plus grandes menaces pour les écosystèmes marins. Cette pratique cause des dommages importants d’un point de vue environnemental, économique et social, et crée des inégalités dans tous les domaines.

  2. Obligation de n’acheter que du thon provenant de navires immatriculés au ProActive Vessel Register (PVR). Établi par l’ISSF, ce registre public et volontaire permet d’identifier et de contrôler les navires qui emploient des pratiques durables de pêche au thon, dans le respect des résolutions et des mesures de conservation de l’ISSF. Les navires immatriculés doivent se soumettre à des audits annuels réalisés par MRAG, une société chargée de vérifier l’accomplissement des mesures de conservation établies par l’ISSF.

    Les 10 mesures de pêche durable qu’un navire inscrit au PVR doit respecter sont:

    → Disposer d’un numéro UVI (Unique Vessel Identifier) qui répond aux exigences ISSF selon le type et la taille du navire.
    → Être autorisé à pêcher dans les régions où il exerce de fait son activité de pêche.
    → Battre le pavillon d’un pays  membre d’une ORP, ou d’un pays non-membre ayant passé un accord de coopération avec une ORP.
    → Ne figurer sur aucune liste officielle de navires liés à la pêche illégale.
    → Avoir une politique publique interdisant la mutilation des requins et ne pas avoir été récemment surpris à réaliser de telles pratiques.
    → Garantir la conservation du thon à bord, de sorte à éviter les rejets non contrôlés.
    → Disposer de capitaines et de matelots formés aux meilleures pratiques de pêche définies par l’ISSF.
    → Faire contrôler à 100% son activité de pêche par des observateurs, humains et électroniques.
    → Ne pas utiliser de grands filets dérivants.
    → Adopter une politique expresse et publique sur les DCP non-maillants.

  1. Limiter la capacité de pêche – Limitation faisant que les membres de l’ISSF n’achètent du thon qu’auprès de grands senneurs déjà opérationnels ou en construction au 31 décembre 2012.

  2. N’acheter que du thon provenant de navires portant un numéro d’identification OMI (Organisation Maritime Internationale), UVI (Unique Vessel Identifier) ou TUVI (Tuna Unique Vessel Identifier). Le produit de la pêche artisanale issu de navires de pêche n’ayant pas accès à ces registres fait exception à cette règle. Les numéros d’identification délivrés par l’Organisation maritime internationale (OMI) permettent d’identifier tous les navires autorisés à pêcher dans le monde. Les navires se voient attribuer un Code d’Identification Unique (UVI) qui garantit également leur traçabilité et contrôle par des organismes externes. Le TUVI (Tuna Unique Vessel Identifier) est reporté sur la Liste consolidée des navires autorisés.

  3. Adopter une politique publique et expresse interdisant la mutilation des ailerons de requin. Il est également interdit d’exercer tout type d’activité commerciale ou de relation avec des entreprises qui défendent ou promeuvent la mutilation des ailerons de requin ; de surcroît, toute relation commerciale avec des entreprises qui ne rendent pas publique leur politique expresse d’interdiction de cette activité doit être rompue.

  4. Ne pas effectuer de pratiques de transbordement en mer et ne pas établir de relations commerciales avec des entreprises qui pratiquent, soutiennent ou défendent ce type de pratiques.

  5. Mener une politique publique d’engagements sociaux et relatifs aux conditions de travail et/ou une politique d’approvisionnement, applicables à l’entreprise et à l’ensemble de sa chaîne d’approvisionnement.